L'ordonnance de Louis XIV en 1667 connue sous le nom de "Code Louis" réglemente pour la première fois en France de façon précise la tenue des registres paroissiaux. Ils doivent désormais être tenus en double exemplaire.
Dans chaque paroisse, les actes de baptêmes, de mariages et de sépultures doivent être rédigés en une seule série chronologique sur deux registres. Le premier constitue la "minute" ou original et est conservé dans la paroisse. Le second sert de "grosse" (copie), et doit être déposé au début de l'année suivante au greffe du tribunal royal pour y être conservé. Les signatures des témoins n'ont pas à figurer sur la "grosse", dont la conformité à la "minute" doit être certifiée par le curé.
L'ordonnance royale de 1736 édicte de nouvelles règles. Au lieu d'un original et une copie, les curés doivent désormais tenir deux originaux de même valeur probante, également signés par les témoins, et dont l'un est destiné à être conservé par le curé et l'autre déposé au greffe.
La nouvelle réglementation, en vigueur à compter du 1er janvier 1737, est cette fois scrupuleusement appliquée et, sauf perte ou destruction accidentelle de registres, les deux collections sont complètes dans toutes les paroisses.
En général, on parvient donc sans trop de difficultés à remonter les pistes jusqu'à la première moitié du XVIIIè siècle. Au-delà, c'est plus compliqué, car il règne une certaine fantaisie dans les papiers ! Rechercher des ancêtres sous l'Ancien Régime consiste à naviguer entre des grimoires surchargés, raturés, à l'écriture insensée.
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