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Sources d'information

A l'occasion des recherches aux Archives, il arrive parfois que l'on trouve un acte dont le contenu interpelle par son originalité, que l'on tombe sur une "perle" historique, une curiosité géographique, une anecdote familiale, etc .... Cette page restitue les plus significatives d'entre elles.

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Rue Rémy Cachet 

Rémy Cachet (1864-1931), arrière-grand-père de Marc, vécut à Vaulx en Velin et fit bénéficier la commune de conditions très avantageuses pour l'acquisition d'une partie de ses terres. C'est la raison pour laquelle on trouve encore aujourd'hui à Vaulx en Velin, une avenue, une rue et une impasse Rémy Cachet. Sa maison, qu'il avait fait construire, est toujours vaillante et visible à l'angle de l'avenue Rémy Cachet et de l'avenue Lefèvre.

Pour voir la plaque de l'avenue Rémy Cachet :

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Les Grang(i)er-Thomas

Une évolution patronymique fulgurante : en 3 générations, un nouveau patronyme par génération !

  1. Antoine né Grangier en 1863 devient Granger, à l'occasion de son mariage en 1891.
  2. Son fils Jules-Marius, naît et vit Granger de 1892 à 1930.
  3. Son petit-fils, père de Marc, nait Granger en 1928. Orphelin de père à 2 ans, puis de mère à 7 ans, il est accueilli par une famille Thomas et fait évoluer son patronyme en Granger-Thomas, suite à son adoption officielle en 1963.

Ainsi, en 100 ans exactement, de 1863 à 1963, notre patronyme a changé 3 fois !

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D'autres Granger-Thomas !!!

Encore une surprise étonnante de la généalogie ! Au vu de l'origine de notre patronyme (les Grang(i)er-Thomas), nous n'étions pas étonnés de n'avoir jamais pu découvrir la moindre homonymie et nous nous étions faits à l'idée d'être les seuls Granger-Thomas sur terre ! Et bien non, nous venons d'avoir la preuve du contraire ! Un message dans notre livre d'Or (message n°24) d'une personne, toute aussi surprise que nous, nous indique l'existence d'une famille Granger-Thomas en Poitou, originaire de l'indre et loire et dont une partie a même émigré en Amérique après la 2ème guerre mondiale. Si d'aucuns en savent plus sur cette famille, nous serions heureux d'avoir d'avantage de renseignements la concernant ou de toute autre famille de même patronyme.

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Nous sommes tous cousins !!!

La généalogie nous a déjà démontré combien elle pouvait apporter des surprises, en particulier en nous faisant découvrir, Marc et moi, un premier cousin commun, Yves Guignard, et le cercle s'est depuis agrandi. Mais là, c'est le pompon ! Cela faisait un moment que j’avais un doute ! Et bien voilà, c’est avéré, Marc et moi sommes cousins !

Rassurez-vous, à part un petit grain de folie, cela n’est pas très grave, ce cousinage prenant sa source dans les années 1580 ! Nos deux filles, Charlotte et Maud, sont donc aussi nos cousines !!! Enfin bref, tout s’enchaîne...

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Ils se sont mariés deux fois !!!

Le 20 janvier 1761, Claude Chippier et Jeanne Marie Ferlay sont unis par le mariage à Duerne.

Le 22 février 1763, ils se marient à nouveau à Saint Martin en Haut. "Ayant déjà contracté mariage et reçu de Bonne Foy la bénédiction nuptiale à Duerne en 1761, mais depuis ayant découvert qu'ils étaient parents au 4e degré, en conséquence ayant obtenu de Monseigneur Archevêque de Lyon dispense des 3 publications".

Ils déclarent à cette occasion la naissance de leur fille Jeanne Marie née le 13 octobre 1761 "pour soulager leur conscience".

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Déclaration de grossesse

Il faut savoir que pour nos ancêtres, la loi n'était pas tendre ! La femme enceinte non-mariée, ou veuve depuis plus d'un an, devait sous peine de mort, effectuer une déclaration de grossesse devant une autorité. Attestée dès le XIIIe siècle, la déclaration de grossesse fut réglementée en 1556 par un édit d’Henri II. Par crainte des infanticides, les mères portant des fruits illégitimes étaient tenues de faire la déclaration de leur grossesse devant la justice pour éviter les rigueurs de la loi. Cette déclaration fut ensuite périodiquement reconduite jusqu'à la Révolution. En effet, dans les années qui précédèrent la Révolution, il semble que nombre de filles accouchant clandestinement ignoraient totalement qu'une ancienne loi les condamnait à la pendaison...

Pour visualiser la déclaration de grossesse du 3/11/1788 :

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Les voies du Seigneur sont impénétrables

"Ce 24e Xe 1710 j’ay ensevely dans le cimetiere de St Xphe
la montagne le corps de Claude Henri de Larochette agé d’environ
trente ans ayant recu l’extreme onction et l’absolution sans
confession a cause d’une espece de folie ou il estoi depuis cinq
mois, en présence de Claude Pouly et Claude Combou et Antoine
Trichard marguilliers dudit lieu tesmoins qui nont signe de ce
enquis par moy present cure dudit lieu.    Pressavin cure
Ledit Claude Henry de Larochette donna un soufflet
au curé soubsigné a la porte de l’eglise, devant toute la paroisse
a l’issue des vespres de St Thomas opere le 21 decembre 1700
depuis lequel temps il n’a pas profite, ny comme garcon, ny
en mariage, marque visible que dieu prend la defense
de ses prestres ; nolite longere christos neos."

Pour visualiser l'acte de décès du 24/10/1710 :

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La Porte en guerre

Anecdote relevée dans les registres paroissiaux de Saint-Jean-de-Touslas, rédigée par le vicaire Charlat à la fin de l'année 1770 et faisant référence à la guerre Russo-Turque qui participa au déclin progressif de la sublime Porte (Empire Ottoman).

"Pendant le cours de cette année mil sept cens soixante et dix
le bled a été fort cher, le bichet ayant valu près de dix livres; et
les autres grains à proportion. Il y a eu aussi une guerre cruelle
entre la Russie et le porte Ottomane. Les Russes ont presque
toujours été victorieux et ont enlevé au grand Seigneur une
multitude de provinces considérables. Ils se sont assujeti toutes
les isles de l'Archipel, ils auroient emporté les differents forts
des Dardanelles et mis le siège devant Constantinople déjà
affaiblie et ruinée par la famine et par la peste, s'ils eussent
scu profiter de leurs victoires passées."

Pour visualiser l'anecdote de l'année 1770 :

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Anecdote de Larajasse

Anecdote relevée dans les registres d'état civil (et non pas paroissiaux ce qui est plus rare) de Larajasse, rédigée sous le titre de "Notices et remarques pendant l'année 1822".

"Cette année a été une des plus abondante en toute sorte de grains fruits
et vin le tout de bonne qualité. L’été s’est fait remarquer par sa
Grande chaleur, l’hiver ne s’est presque pas fait sentir. Le
printemps a été doux et tempéré profitable a tous grains hâtif
les Moissons et Vendanges ont été hâtives : toutes moisson exceptées
quelques avoines ont été faites à Larajasse le 26 juillet
les vendanges étaient fort avancées et presque partout pays
le 8 septembre. Les baillages dans cette commune étaient en maturité
à la même époque. Le froment n’a valu après les moissons que quatre
francs le bichet et le Seigne trois et les autres denrées à proportion.
Le vin a tenu en prix mais il a été de très bonne qualité. Dieu soit Béni !"

Pour visualiser l'anecdote de l'année 1822 :

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