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Marcel AYME (1902-1967) - Auteur

Lien Geneanet de cousinage avec Marie-Thérèse

Né à Joigny, dans l'Yonne, le 29 mars 1902, Marcel Aymé a grandi à Villers-Robert, dans le Jura, puis à Dole. Son père, devenu veuf en 1904, le confia, avec sa soeur aînée Suzanne, aux grands-parents maternels auprès de qui il connut tendresse et affection. Marcel y découvrit le monde qui peupla ensuite ses romans de la campagne. Il y fit aussi l'apprentissage de l'intolérance et de la bêtise car il eut à subir les luttes opposant cléricaux et républicains au début de ce siècle. Sa sensibilité en a été fortement marquée. L'intolérance et l'injustice le révolteront toute sa vie.

Il effectue ses études à Dole où il obtient le baccalauréat latin-sciences-mathématiques en 1919, après une scolarité bien meilleure que celle qu'il a toujours évoquée. Une grave maladie l'oblige à abandonner ses études avant d’accomplir son service militaire. Libéré, il vient à Paris et s'essaie dans divers métiers : employé de banque, agent d'assurances, journaliste dans une agence de presse.

En 1925, il tombe à nouveau malade et rédige à 24 ans son premier roman, "Brûlebois" publié aux Cahiers de France en 1926. Puis il donne une nouvelle œuvre chaque année : roman, recueil de nouvelles, voire essai. A partir de 1930, il cesse de considérer la littérature comme un passe-temps. Elle devient un métier. La consécration arrive en 1933, avec la parution de ‘La jument verte'. Dès lors, il enchaîne les succès.

Son oeuvre, qui comprend plus de 30 romans, des pièces de théâtre, des contes et des nouvelles, est un regard sur le monde. Elle est très variée, d'inspiration réaliste, satirique ou fantastique. Son goût du langage populaire savoureux, son art du récit, en font un des prosateurs les plus originaux de son époque. Il est bon peintre de la campagne (La Table aux crevés, 1929 ; La Vouivre, 1943), des petites villes de province (Le Moulin de la sourdine, 1936) et de la capitale (Le Bœuf clandestin, 1939 ; Travelingue, 1941). Pour pallier l'ennui du monde moderne, il a recourt à l'émerveillement : personnages pittoresques et désopilants (Le Boeuf clandestin, 1939), ou rapports familiers entre le réel et l'imaginaire (La Vouivre, 1943). Un réalisme fantastique colore ses récits (Le Passe-Muraille, 1943 ; Les Contes du chat perché, 1934, 1950, 1958). Il s'intéresse également au théâtre et au cinéma, dont nombre de ses récits furent adaptés.

Il décède en 1967 à Paris, à l'âge de 65 ans.

Pour en savoir plus, voir le site de la société des amis de Marcel Aymé http://marcelayme1.free.fr/marcel_ayme/biographie/biographie.html

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